La Camargue, ses espaces, ses familles… La mort soudaine et inexpliquée d’un homme sans histoires. De traces, aucune… Sauf celles incisées dans la terre du pays, le parcours de celui-ci dans l’Histoire. Le Rhône, qui surveille le quotidien, décide, tel un dieu grec en colère puis calmé, de la course des hommes. Un crime ? Sans doute ; mais pas seulement. Au milieu du chemin, l’art vient s’interposer. Sur fond de drames familiaux et de jalousies trop humaines, le récit est comme le voyage ; directionnel, avec ses hésitations, son questionnement. Mais dans sa mobilité, il apporte la connaissance, et c’est bien. Le récit s’adresse à un public adulte et jeune adulte.
Élisabeth Fabre Groelly est née et vit en Provence. Professeur d’anglais un grand temps de sa vie et attirée donc par l’étrangeté des lieux et de la langue qui la subjuguent encore, l’autrice a adopté, dans un second temps, l’Italie après une rencontre éblouissante avec un de ses écrivains, Mario Rigoni Stern. L’écriture est au milieu qui, sans déranger les gens du parcours, utilise la fiction pour parler d’eux, on l’a compris. Quinze ouvrages publiés chez JM Desbois éd, Murmure des soirs (Belgique), Ex Aequo (France), Conti editore di Morgex et Dissensi (Italie), Nombre 7 (France).