Né à Paris de parents kabyles, qui lui ont aussi fait connaître l’Algérie, Nasser vit à Rome depuis près de trente ans. Il a un mobile, mais pas d’automobile. Être heureux, avoue-t-il, semble lui prendre presque tout son temps. En qualité de consultant international pour les agences de développement de l’ONU, il se rend dans les endroits les plus pauvres de la planète, rêvant à un monde sans faim. Il est persuadé que « ce qui n’est pas partagé est perdu ». Alors, entre une mission et l’autre, Nasser écrit.