A cinquante ans, l’écrivain Dominique Valarcher est un homme comblé : L’amour lui sourit toujours puisque, selon ses propres termes, il appartient à la même femme, Laetitia, depuis plus d’un quart de siècle. Leurs deux filles, Natacha et Laure ont de bonnes situations à l’étranger. Bibliothécaire dans une grande université française, écrivain publié et traduit dans plusieurs pays, il va pouvoir enfin vivre de sa plume grâce aux conférences données dans de prestigieuses universités américaines et à ses droits d’auteur. Mais les choses ne sont pas si simples : comment surmonter ce secret de famille découvert à douze ans et une obsession de la mort que même l’amour n’a jamais réussi à vaincre ?
Lorsque l’étudiante hongroise Nóra Németh qui souhaite faire un master intitulé : Dominique Valarcher, le séparé. Romantisme et déchirure le contacte, ses certitudes vacillent... La jeune fille est le portrait vivant de l’actrice soviétique, Tatiana Samoïlova, que
Dominique, fasciné, a découvert enfant, dans le film Quand passent les cigognes. Or, Valarcher est d’une lointaine origine russe du côté de sa grand-mère paternelle et Laetitia lui répète souvent : « Ton côté russe me fait peur ».
Comment assumer toutes ces contradictions qui accentuent sa fragilité tout en rendant son inspiration singulière ? En effet, selon un critique littéraire russe, Igor Zourine, l’atavisme slave imprègne son œuvre.
Denis Emorine est né en 1956 près de Paris.
Thèmes : la recherche de l’identité, le Doppelgänger et la fuite du temps. Théâtre joué en France, au Canada (Québec) et en Russie. Livres traduits et édités en Grèce, Hongrie, Roumanie, Afrique du Sud, Inde et aux États-Unis.
En 2015, il a reçu le « Prix d’honneur pour oeuvres complètes » de la fondation Naji Naaman (Liban).
http://najinaaman.org/page32.htmlhttp://najinaaman.org/page32.html
Site : http://denis.emorine.free.fr