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Les braconniers chimériques

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Les braconniers chimériques - 40 pages

Avec Franta, la masse première, primitive, originelle de la force plastique se fait vrille sous un corps en spirales ; en seins cherchant la peau où se poser. La chair ainsi conçue est forte et porteuse d’amours nouées dans la scansion et le rythme des heures. Amours noueuses ne trouvant leur point d’arrivée qu’au centre de la terre. Dans un tel assourdissement des étreintes, il fallait bien que des mots fissent irruption, non pas en illustration, mais en séismes installés dans la langue. Le texte de Georges Richardot se donne comme un oratorio. Un chant composé pour des corps – sur des corps – terriblement présents. Haendel venant mourir et renaître sur les lèvres, les rives du Jazz. Alors vers le centre on avance, vers l’origine du monde, vers l’antre florescent des hanches. Entre les deux auteurs la connivence est telle qu’on découvre les mots comme traits noirs sur la page, et le corps dessiné comme lettres agencées dans une nouvelle grammaire. Une syntaxe musicale qui cherche inlassablement à dire le mystère et la joie des étreintes. La beauté installée dans la phrase et qui n’a qu’un seul principe organisationnel : la force du désir. Yves Ughes, extrait de la préface.

Georges Richardot / Franta

Franta. Peintre-sculpteur français, né le 16 mars 1930 à Trebic (Tchécoslovaquie). Après ses études à l’Académie des Beaux-Arts de Prague, quitte son pays en 1958 pour vivre et travailler en France. L’humanité est au centre de l’art de Franta et de son geste créateur. Plus d’une centaine d’expositions personnelles ont fait connaître son travail, surtout en France, Allemagne, États-Unis et République Tchèque. Il essaie de garder les yeux ouverts sur l’univers qui nous entoure, avec toujours comme objectif d’apprendre, comprendre, découvrir. Georges Richardot. Né en 1931 à Épinal, Vosges ; vit à Vence. S’intitule « quidam sous écriture » à usage d’écarter d’autres étiquettes (romancier, poète…), faisant de soi un postulant à une quelconque « maîtrise », passant par la spécialisation. L’infinitude du domaine artistique vaut bien qu’on ne se prive pas de l’habiter, modestement autant qu’orgueilleusement, de l’expérimentation, de l’audace, de l’exigence, de la diversification, du jeu, de la passion. Dilettantisme ? Peut-être… À moins que prétention à une liberté certaine, à certaine polyphonie dans sa jouissance.

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